Traduire et faire du Collectif
Comme toutes les jeunes traductrices et les apprentis traducteurs, particulièrement ceux et celles passé·e·s par l’Inalco qui s’intéressent donc à des langues dont le commun des mortels ignore parfois même l’existence, nous vivons à cent à l’heure. Nous cherchons dans l’ailleurs la gloire, l’aventure et la fortune, nous rêvons de tapis rouges de mots, de coupes débordantes d’expressions. Nous avançons masqué·e·s et la plume à la main, nous fréquentons les milieux sélects du verbe, et les secret party de l’allusion éphémère. Traqué·e·s pourchassé·e·s nous sommes obligé·e·s de nous planquer sous les livres pour ne pas faire la une de la presse people littéraire. Mais parce que la célébrité ne suffit pas, nous nous sommes mis au travail pour faire quelque chose d’un peu différent. Voici le temps des compromis, des désaccords et des raccords. Il a fallu plancher pour faire sortir de terre une revue à partir d’une envie commune : celle de traduire des langues souvent dominées ou minorées, trop souvent inaudibles ou invisibles. Il s’agit pour nous, sans attendre, de mettre en avant le rôle de la traduction dans l’existence de la littérature étrangère, et de promouvoir cette même littérature en venant revendiquer en son nom une place plus grande en librairie et en festivals.
Comme toutes les jeunes traductrices et les apprentis traducteurs, particulièrement ceux et celles passé·e·s par l’Inalco qui s’intéressent donc à des langues dont le commun des mortels ignore parfois même l’existence, nous vivons à cent à l’heure. Nous cherchons dans l’ailleurs la gloire, l’aventure et la fortune, nous rêvons de tapis rouges de mots, de coupes débordantes d’expressions. Nous avançons masqué·e·s et la plume à la main, nous fréquentons les milieux sélects du verbe, et les secret party de l’allusion éphémère. Traqué·e·s pourchassé·e·s nous sommes obligé·e·s de nous planquer sous les livres pour ne pas faire la une de la presse people littéraire. Mais parce que la célébrité ne suffit pas, nous nous sommes mis au travail pour faire quelque chose d’un peu différent. Voici le temps des compromis, des désaccords et des raccords. Il a fallu plancher pour faire sortir de terre une revue à partir d’une envie commune : celle de traduire des langues souvent dominées ou minorées, trop souvent inaudibles ou invisibles. Il s’agit pour nous, sans attendre, de mettre en avant le rôle de la traduction dans l’existence de la littérature étrangère, et de promouvoir cette même littérature en venant revendiquer en son nom une place plus grande en librairie et en festivals.
Traduire, donc, et faire une revue, mais pas n’importe comment, pas à n’importe quel prix. Il s’agit de le faire collectivement, de construire une maison commune, d’apprendre ensemble à travailler en collectif, à construire la confiance, à transmettre les savoirs. Certains d’entre nous se destinent à la traduction littéraire, pour d’autres c’est une passion croisée à d’autres occupations. Certaines d’entre nous sont de langue maternelle française, d’autres ont grandi sous d’autres cieux. Certains d’entre nous ont spécifiquement étudié la traduction littéraire, d’autres pas. Certaines d’entre nous la pratiquent de longue date, d’autres découvrent encore la traduction. Nous mettons toutes ces différences en commun pour réfléchir, apprendre, traduire comme dans un atelier ouvert aux quatre vents.
Susciter des vocations, tisser des liens, prendre du plaisir pour faire vivre une revue qui selon nous manquait : dit comme ça, c’est ambitieux, nous en avons bien conscience. Il s’agira donc de procéder par étapes : la publication du premier numéro de la revue CAFÉ, Futurs, en était une, et nous a beaucoup appris. Le deuxième numéro sur le Silence nous permet d’approfondir, de gagner en expérience et de doucement conduire la revue vers la maturité. Alors! plus de risque de faire Naufrage dans le troisième numéro ?
Nous travaillons pour franchir les étranges océans du mot étranger… et nous voulons vous emmener avec nous, les franchir avec vous.
Lisez-nous, et rejoignez-nous !
Objectif
Translations, pour la traduction à l’Inalco, est une association loi 1901 domiciliée à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco, dans le jargon). L’association se pense comme un collectif pour traduire, éditer et diffuser collectivement des littératures écrites dans des langues étrangement dites « rares », bien qu’elles soient souvent parlées par des dizaines voire des centaines de millions de locuteurs. Nous préférons dire qu’elles sont « marginalisées » d’un point de vue éditorial, dominées dans la sphère politique internationale… ou locale : le sort des langues régionales ou orales ne nous est pas indifférent.
Pour tous les amateurs de ces langues et littératures, l’association ambitionne de devenir un lieu d’échanges, de formation et de pratique autour d’une passion commune, la traduction littéraire. Il s’agit donc de créer du lien entre des jeunes traducteurs (jeunes par leur pratique) et des traducteurs plus expérimentés, de susciter des vocations, de se former et de former une nouvelle génération de passeurs de mots. Vaste programme que nous n’allons pas réaliser seuls : la porte vous est grande ouverte.
Adhérer
L’association est ouverte aux nouvelles adhésions, dans le respect de ses objectifs et de son fonctionnement tels qu’ils sont définis dans les statuts. L’essentiel est de partager une même passion pour la traduction, et d’avoir envie de pratiquer cette passion au sein d’un collectif.
Si vous souhaitez rejoindre l’association, si vous voulez aider le projet d’une façon ou d’une autre, notamment pour sa diffusion dans différentes villes où elle n’est pas encore disponible, écrivez-nous ! Si vous pensez avoir les compétences pour participer à une aventure éditoriale exigeante et collective, ou si vous êtes désireux d’acquérir ces compétences à travers le FAIRE, la pratique, n’attendez plus : discutons-en au plus tôt autour d’un café !
Adhérer c’est un acte simple mais essentiel, qui renforce notre initiative : nous avons besoin de vous, pour tracer de nouvelles voies, pour éditer la revue, pour y traduire, pour être son ambassadeur dans le champ littéraire. Précisions qu’une partie de nos activités et de notre travail éditorial s’est faite à distance en 2020, et qu’une bonne partie des membres de l’association ne réside plus à plein temps à Paris : aucune contrainte géographique ne pourra vous empêcher de participer à l’aventure !
L’adhésion à l’association se fait en ligne, nos réunions mensuelles étant pour l’instant suspendues. Et ça se passe sur la plate-forme associative Helloasso.